Le Théâtre-Studio a ouvert depuis vingt-huit ans, ses portes aux artistes, aux spectateurs, aux critiques, aux professionnels.
Beaucoup ont pu ici mettre en perspective leur « première fois ».
Nous avancerons donc encore cette année avec le « malgré tout » d’Antoine Vitez.
Parce que nous sommes des animaux doués de langage et d’imagination.
C’est sans doute ce don, plus que tout autre, qui rend fructueuse et supportable la précarité de notre condition.
Jusqu’à quand ? Faire du théâtre en « gaz rare », avec rien qui coûte, disait Antoine Vitez.
Et pourtant… À faire de nécessité vertu, on pourrait finir par justifier la pauvreté, tant il est vrai que l’on est constamment déchiré par faire du théâtre quand même, malgré tout !
Jusqu’à quand ?
La pauvreté des moyens n’est pas une vocation !
Le Théâtre-Studio demeure un théâtre au budget dérisoire en fonction du cahier des charges : résidences d’artistes, productions, co-productions, co-réalisations, ateliers sous diverses formes, programmation pluridisciplinaire…
Aujourd’hui, et après plusieurs diminutions successives, d’autant plus en cette période, ce qui reste des subventions publiques ne permet plus de couvrir les frais de maintenance, d’engager des dépenses d’investissement, ni à la compagnie Christian Benedetti d’avoir une marge artistique consolidée pour réaliser ses créations.
Participez à la lutte et continuez à nous soutenir !
« La baisse des subventions publiques au théâtre se poursuit. Elle s’élargit à d’autres secteurs des arts et de la culture. Au Théâtre-Studio, après le repli du département, la région vient de réduire de 27% sa subvention.
Ces réductions qui sont le fait de collectivités très diverses, assassinent la création, les artistes et l’ensemble des politiques publiques. Parfois des responsables politiques mettent en cause le service public lui-même et invitent à se tourner vers le privé. Si nous voulons une société qui développe les créations et les politiques publiques qui permettent leur rencontre avec tous les publics, nous ne pouvons compter que sur notre intervention collective. »
Francis Parny, président, et l’équipe du Théâtre-Studio
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